Tout à l'heure, en discutant avec une amie, j'ai réalisé que, cette année, Pandora Project avait... 20 ans ! Joyeux anniversaire, ma belle obsession ! Ca mérite bien un mini-article pour marquer le coup, non ?
Pandora Project n'est pas mon premier projet, mais c'est celui sur lequel j'ai passé le plus de temps — en plus, je suis toujours dessus — et sans doute celui qui m'obsède le plus. Ma fascination pour les déserts et les cités détruites n'est plus un secret pour vous, et du coup, me rendre compte de cette date anniversaire me donne d'autant plus envie de finaliser le Liber eX Pandora dans les prochains mois. Histoire de boucler la boucle, une bonne fois pour toute. J'aime bien les chiffres ronds.
Il y a 20 ans, du haut de mes 13 ans, j'écrivais la toute première version de Pandora, dans ma chambre d'ado, au son du magnifique Orida de Nomads — au cas où, Orida, c'est ça —, sous l'oeil attentif de mes posters et articles de magazine découpés de travers et collés à la patafix dégueulasse — ne riez pas, je suis sûre que vous l'avez fait aussi. A l'époque, Pandora, c'étaient 4 tomes écrits sur un bloc note, qui s'appelaient Dunes de Sable. Il y avait déjà des Akkaïs, et des gamins qui traversaient le désert pour résoudre des mystères. Ça parlait de couleurs qui n'existaient pas, de rêves et de mémoire, de manifestations étranges qui poussent le protagoniste à quitter sa ville natale pour rallier le désert avec une poignée d'amis... De batailles pour la paix, pour l'amour, de découvertes extraordinaires... J'ai passé des mois à raturer des pages, je m'en souviens comme si c'était hier. Peut-être que j'arriverai à remettre la main sur ces carnets, un jour...
Hello, obsession. | Je me suis toujours demandée quelle serait ma vie, si je n'avais pas écouté telle chanson, ressenti telle émotion à la vue d'une image ou d'une ambiance. En 1998, le groupe Nomads a scellé ma fascination pour les déserts de sable... Je suis tombée amoureuse de l'ambiance de leurs clips, de l'esthétique de leurs costumes, des couleurs, des prises de vue, des sonorités du désert... et d'une image en particulier. Ça, c'est le point de départ de l'obsession, de Pandora Project, de mes rêves, de tout. Les prémices d'Heather, peut-être ; des Ekkarates, en tout cas. Une image, certainement découpée dans une page du programme télé, qui a passé des années collée à la patafix — ouais, elle y a eu droit, elle aussi — sur une poutre de ma chambre, avant d'occuper aujourd'hui une place de choix dans ma bibliothèque. Elle a même droit à son cadre fait main. Ce n'est pas un autel, mais presque. C'est un souvenir, l'un des plus précieux à mes yeux. |
Parce que tout est parti de là. Aujourd'hui, Pandora Project est toujours là, dans ma tête, avec moi. La V1 est sortie en 2011, la V2 deluxe en 2014, suite à un financement participatif où vous m'avez mis les larmes aux yeux, et la version standard a été éditée en 2016 (même contenu que la V2). Le Phénix, le Loup noir et l'Etoile des Possibles m'accompagnent au quotidien, encrés sur ma peau, Orida tourne toujours dans mes hauts parleurs, et je bosse actuellement sur le Liber eX Pandora, un recueil d'illustrations et de nouvelles autour de l'univers de Pandora, tout en me retenant d'écrire une V3. Je sais le style imparfait, je sais que certaines choses sont un peu bancales, j'ai envie de refaire la tapisserie, de redonner des couleurs à Ensaï et aux autres. C'est tout autant frustrant que tentant, mais ce livre restera en l'état, avec ses imperfections et ses défauts. Parce qu'il faut savoir aller de l'avant, lâcher prise et laisser de la place à d'autres mondes — ouiiii, Mekura, je t'entends, c'est bon ! Parce que c'est le début, aussi, le premier roman réellement abouti, et que j'y tiens beaucoup.
Replonger dans le Liber eX Pandora me permettra de passer encore un peu de temps avec eux, de clôturer ce chapitre avant de m'envoler vers d'autres influences, vers les anges abimés de Kaori Yuki, les sons de Nine Inch Nails et l'ombre de Naraku. Ouais, c'est pas la même.
20 ans, bordel... JOYEUX ANNIVERSAIRE ENCORE, MON OBSESSION.
Et si, vous aussi, vous voulez entrer dans la ronde, découvrir tout ça et plonger dans mon petit monde, c'est par là !